Sentier au fil de l’eau
Bienvenue !
Wilkommen!
Ce sentier vous emmènera sur la piste de l’eau et des différents paysages qu’elle parcourt autour d’Ensisheim. A travers champs, haies, milieux boisés et zones aménagées, partez à la rencontre de cette ressource indispensable à la vie et (re)découvrez sa présence, sous diverses formes et à travers différents usages …
Et pour vous accompagner dans votre découverte, je vous confie à une experte ! Voici Agrionne, mon amie libellule. L’eau, elle en connait un rayon et elle se fera un plaisir de partager avec vous son savoir. Bonne visite !
Mot de la libellule :
« Bonjour, c’est moi Agrionne, votre guide Au fil de l’eau ! J’ai préparé pour l’occasion tout un programme qu’il me tarde de vous présenter. »
Au cours de votre promenade et afin de préserver les milieux et la quiétude des espèces animales et végétales qui les habitent, merci de bien rester sur les chemins et de garder votre animal en laisse. Le dérangement (même non intentionnel) de certaines espèces lors de moments clés de leur cycle de vie peut être critique et mettre en péril leur survie et celle de leur descendance.
Merci pour eux !
Informations sur le parcours
Distance : 5 km
Durée : environ 2h
Difficulté : facile
Accessibilité : parcours sur routes et chemins accessibles à tous
Dieser Weg führt Sie auf die Spuren des Wassers und der verschiedenen Landschaften, durch die es rund um Ensisheim fließt. Zwischen Feldern und Hecken, bewaldeten Lebensräumen und angelegten Bereichen begegnen Sie dieser lebenswichtigen Ressource immer wieder in verschiedenen Formen und mit verschiedenen Nutzungsarten.
Als Begleitung bei Ihrer Entdeckungsreise möchte ich Ihnen eine Expertin zur Seite stellen! Das ist Agrionne, meine Freundin, die Libelle. Mit Wasser kennt sie sich aus und es wird ihr ein Vergnügen sein, ihr Wissen mit Ihnen zu teilen. Ich wünsche Ihnen einen angenehmen Besuch!
Zum Schutz der Lebensräume und zur Erhaltung der Ruhe für die Tier- und Pflanzenarten, die hier zu Hause sind, bitten wir Sie, im Laufe Ihres Spaziergangs auf den Wegen zu bleiben und Ihren Vierbeiner an der Leine zu führen. Wenn bestimmte Arten in Schlüsselmomenten ihres Lebenszyklus gestört werden (wenn auch unbeabsichtigt), kann dies kritisch sein und ihr Überleben und das ihrer Nachkommenschaft gefährden.
Danke in ihrem Namen!
Le canal Vauban
Le canal Vauban (ou canal de Neuf-Brisach), est riche d’une histoire de plus de 300 ans.
Pensé par Vauban, c’est à l’ingénieur Jean-Baptiste de Régemorte que l’on doit sa construction qui débuta en 1699, avec pour objectif l’acheminement des pierres nécessaires à la construction de la cité de Neuf-Brisach (notamment le grès rose des Vosges) depuis les carrières du Schauenberg (Pfaffenheim, Rouffach et Bergholtz).
Long de 23km et initialement appelé canal de Rouffach, il reliait Pfaffenheim à Neuf-Brisach. Ce n’est qu’en 1797 qu’il devient le canal de Neuf-Brisach, avant d’être renommé canal Vauban par Napoléon 1er, admirateur de Vauban et de son œuvre. C’est à cette époque que le canal d’alimentation situé devant vous, acheminant l’eau depuis le Quatelbach à Ensisheim vers Oberhergheim, a été intégré à l’actuel canal Vauban.
Aujourd’hui, le canal Vauban sert principalement à irriguer des prés et des vergers.
Der Vauban-Kanal
Der Vauban-Kanal (auch Neubreisachkanal) kann auf eine mehr als 300 Jahre lange Geschichte zurückblicken.
Von Vauban geplant, wurde der Bau, der 1699 begann, von Ingenieur Jean-Baptiste de Régemorte durchgeführt, mit dem Ziel, die für den Bau der Stadt Neubreisach benötigten Steine (v. a. rosa Sandstein aus den Vogesen) von den Schauenberg-Steinbrüchen (Pfaffenheim, Rufach und Bergholtz) heranzutransportieren.
Der 23 km lange Kanal, der ursprünglich Rufach-Kanal genannt wurde, verlief zwischen Pfaffenheim und Neubreisach. Erst 1797 wurde er zum Neubreisachkanal, bevor er von Napoleon I., der Vauban und sein Werk bewunderte, den Namen Vauban-Kanal bekam. Zu dieser Zeit wurde der Zuflusskanal, der vor Ihnen liegt und das Wasser vom Quatelbach über Oberhergheim nach Ensisheim leitete, in den heutigen Vauban-Kanal integriert.
Heute dient der Vauban-Kanal hauptsächlich der Bewässerung von Wiesen und Obstgärten.
Les haies, un atout dans le paysage
La haie est un alignement de végétation ligneuse (arbres, arbustes et arbrisseaux) sans interruption sur au moins 5 mètres. Elle permet aux espèces de circuler d’un lieu à un autre, on parle de corridor écologique. Plus ce corridor est connecté à d’autres milieux (haies, forêts, ripisylves, vergers) et plus il est fonctionnel.
Il semblerait que l’apparition des haies remonte au moins au Moyen-âge, peut-être même avant ! Elles servaient principalement de démarcation entre les parcelles agricoles ou de clôtures pour le bétail et pouvaient fournir du bois pour le chauffage ou la construction.
Malheureusement les haies se raréfient et 70% d’entre elles ont disparu en France. Les remembrements (regroupement de petites parcelles en grandes entités) et l’intensification de la production ont modifié l’agriculture et le milieu.
Les haies autrefois utiles deviennent encombrantes et ont été rasées pour libérer de l’espace de culture et faciliter le passage des engins.
Elles sont aujourd’hui bien mieux considérées et on commence à reconnaître et à valoriser les nombreux services qu’elles rendent.
– La haie régule les températures, atténue la sécheresse et stocke du carbone.
– Elle abrite une grande biodiversité qui régule les ravageurs des cultures.
– Elle constitue un élément paysager utile comme barrière ou enclos et apporte de l’ombre.
– Les racines jouent le rôle de filtres qui limitent la diffusion des polluants et épurent l’eau.
– La matière organique s’accumule en surface, la terre s’enrichit et le sol est plein de vie.
– La haie fournit de la nourriture grâce aux feuilles, fleurs, fruits, graines ou champignons.
– L’eau s’y infiltre mieux et peut être stockée et restituée en cas de sécheresse !
– Elle ralentit le souffle du vent et limite ses effets négatifs sur les cultures ou les habitations.
– Les racines stabilisent le sol, ce qui diminue l’érosion.
Hecken, ein Pluspunkt für die Landschaft
Eine Hecke ist eine Aneinanderreihung von Holzgewächsen (Bäume, Sträucher und Büsche), die ohne Unterbrechung mindestens 5 Meter lang ist. Sie ermöglicht es den Arten, von einem Ort zum nächsten zu wechseln; dies nennt man einen ökologischen Korridor. Je besser dieser Korridor mit anderen Lebensräumen (Hecken, Wälder, Auwälder, Obstgärten) verknüpft ist, desto funktionsgerechter ist er.
Angeblich gibt es die Hecken schon mindestens seit dem Mittelalter, vielleicht sogar noch länger! Sie dienten ursprünglich als Abgrenzung zwischen landwirtschaftlichen Parzellen oder als Zäune für Vieh und konnten Holz zum Heizen oder Bauen liefern.
Leider werden Hecken immer seltener und 70 % von ihnen sind in Frankreich verschwunden. Die Flurbereinigungsmaßnahmen (Zusammenlegung kleiner Parzellen zu größeren Einheiten) und die Intensivierung der Produktion haben die Landwirtschaft und den Lebensraum verändert.
Die früher so nützlichen Hecken wurden als platzraubend empfunden und dem Erdboden gleichgemacht, um Anbaufläche freizulegen und das Durchkommen der Maschinen zu erleichtern.
Heute haben sie einen viel besseren Ruf und man beginnt, die zahlreichen Dienste, die sie leisten, zu erkennen und zu schätzen.
L’irrigation et les vergers
Les vergers traditionnels (ou vergers haute-tige) sont caractérisés par la présence d’arbres assez hauts bien espacés et de végétation herbacée, traditionnellement entretenus pour l’herbe de fourrage. A la fois forêt et prairie, cette diversité d’habitats en fait un lieu privilégié pour la faune et la flore.
Leur conservation est importante car ils se sont fortement raréfiés à partir des années 1950 avec l’industrialisation, la mécanisation de l’agriculture et l’extension des villes et des villages. De nombreux vergers ont alors été arrachés et on ne comptait plus en France que 144 000 ha de vergers haute-tige en 2015 contre 600 000 ha en 1930.
L’irrigation par submersion
Un canal de prolongement du Quatelbach longe le verger qui était irrigué par submersion (inondation volontaire). Cette technique permet d’apporter l’eau vers le verger par dérivation du cours d’eau : une écluse est fermée en aval, ce qui fait monter l’eau et la redirige vers des canaux qui alimentent les vergers. Les parcelles desservies sont ensuite submergées les unes après les autres. Cette technique d’irrigation ancienne est aujourd’hui très peu utilisée dans la région, mais elle est encore pratiquée sur plusieurs communes qui longent le Quatelbach ou le canal Vauban.
Un verger conservatoire
Devant vous s’étend un verger conservatoire, situé dans la Réserve Naturelle Régionale de l’Eiblen et l’Illfeld. Il abrite 47 variétés anciennes dont il assure la sauvegarde, comme une « mémoire » du patrimoine génétique fruitier.
Pourquoi ? Il existe des milliers de variétés (variations de la même espèce) qui résultent de siècles de sélection visant à améliorer la résistance, l’adaptation, le gout (en lien avec les différents usages des fruits), la floraison, etc. Malheureusement cette diversité disparaît au profit de quelques variétés seulement et entraîne peut-être la perte de variétés parfaitement adaptées aux conditions locales ou capables de contrecarrer l’apparition de maladies.
Les pommes sont un exemple parlant : 4 variétés très utilisées représentent aujourd’hui 80% de la production française, alors qu’il en existe des centaines d’autres !
Le saviez-vous ?
Les animaux participent à la dispersion de certaines graines, en les transportant dans leurs poils ou plumes, mais également en les ingérant ! On appelle cela la zoochorie.
Info ressource en eau et bonne pratique !
Cultiver des essences adaptées au climat et à la région, des variétés anciennes et rustiques, pour limiter leurs besoins en eau.
Texte de Agrionne la libellule :
« En Argonne (Nord-Est de la France) la tradition voulait qu’un fruitier soit planté le long d’une route à chaque naissance ! Un pommier pour un garçon, un poirier pour une fille et chaque arbre était planté et entretenu par les parents. »
Et toi, que ferais-tu avec un arbre ?
Bewässerung und Obstgärten
Traditionelle Obstgärten (auch Streuobstwiesen genannt) zeichnen sich durch ziemlich hohe, weit auseinanderstehende Bäume und eine krautige Vegetation aus, die traditionell als Futtergras gepflegt wird. Diese Vielfalt an Lebensräumen, bei der sich Wald und Wiese miteinander vereinen, macht sie zu einem privilegierten Ort für Flora und Fauna.
Ihr Erhalt ist wichtig, denn sie sind seit den 1950er-Jahren mit der Industrialisierung, der Mechanisierung der Landwirtschaft und der Ausweitung von Städten und Dörfern stark zurückgegangen. Zahlreiche Obstgärten wurden gerodet, so dass es 2015 in Frankreich nur noch 144.000 ha Streuobstwiesen gab, während es 1930 noch 600.000 ha waren.
Bewässerung durch Überflutung
Der Verlängerungskanal des Quatelbachs läuft am Obstgarten entlang, der durch Überflutung (gewollte Überschwemmung) bewässert wurde. Mit Hilfe dieser Technik kann durch Umleitung des Wasserlaufs Wasser in den Garten transportiert werden: Flussabwärts wird eine Schleuse geschlossen, wodurch das Wasser steigt und in die Kanäle geleitet wird, die die Streuobstwiesen versorgen. Die angeschlossenen Parzellen werden dann eine nach der anderen geflutet. Diese Bewässerungstechnik von früher kommt heute in der Region nur noch selten zum Einsatz, wird aber von manchen Kommunen, die am Quatelbach oder am Vauban-Kanal liegen, noch immer genutzt.
L’Ill, une biodiversité remarquable
Nous nous trouvons dans une zone où l’Ill s’écoule librement et se transforme au fil des saisons. Cette liberté permet à la rivière d’effectuer son travail : érosion des berges, transport des sédiments, épuration de l’eau, contribuant ainsi à diversifier les milieux susceptibles d’accueillir la faune et la flore.
Info
Nécessaires pour protéger les habitations et les entreprises, les aménagements comme les digues, les enrochements ou les barrages rendent plus difficiles ces divagations naturelles.
Aujourd’hui la gestion du cours d’eau doit permettre de trouver un équilibre entre protection des biens humains et respect de la biodiversité.
Die Ill, eine bemerkenswerte Artenvielfalt
Wir befinden uns in einer Zone, in der die Ill frei fließen kann und sich im Lauf der Jahreszeiten wandelt. Diese Freiheit ermöglicht es dem Fluss, seine Arbeit zu leisten: Erosion der Ufer, Transport von Sedimenten, Reinigung des Wassers. Somit trägt er zu einer größeren Vielfalt der Lebensräume bei, die Flora und Fauna beherbergen können.
La forêt les pieds dans l’eau
Les végétaux qui se développent sur la rive, au bord des cours d’eau, constituent la ripisylve. Si cette végétation est plus large qu’une simple bande (environ 10m) et se développe en forêt soumise aux inondations sur plusieurs dizaines à centaines de mètres, on parle alors de forêt alluviale.
Les arbres que l’on retrouve dans ce milieu peuvent être des essences de bois tendre (saule, peuplier noir) ou de bois dur (orme, frêne), qui se répartissent naturellement selon les contraintes du milieu et leurs préférences écologiques. Certains arbres vont ainsi être très proches de l’eau (généralement les bois tendres), alors que d’autres en seront plus éloignés. La dominance de certaines espèces permet de caractériser le type de forêt dans lequel on se trouve : ici il s’agit d’une chênaie-frênaie à Orme.
Entre terre et eau
A l’interface entre le milieu aquatique et terrestre, la végétation de la forêt alluviale est très variée, créant une mosaïque de milieux propres à accueillir une faune diversifiée.
Les ripisylves sont un atout pour l’eau et le climat. Elles remplissent de nombreuses fonctions que l’on qualifie de « services écosystémiques » : c’est comme cela que l’on appelle les services gratuits que nous rend la nature.
Quelques exemples :
– elle absorbe une partie des excédents d’eau, ce qui peut limiter le phénomène d’érosion des rives lors des crues ;
– elle stabilise les berges grâce aux racines ;
– elle réduit les pollutions diffuses par les nitrates ou les pesticides et améliore la qualité de l’eau.
Texte du Pic épeiche : « Me revoilà ! La forêt alluviale est un milieu fréquenté par mes congénères. Si tu ouvres l’œil tu observeras sûrement des troncs criblés de trous, c’est comme cela que nous cherchons notre nourriture !
Mais nous ne sommes pas les seuls à apprécier cette forêt, sauras-tu retrouver les 7 espèces animales cachées sur l’image ? Plus difficile, peux-tu donner leur nom ? »
Réponse : Castor – Loriot d’Europe – Sitelle torchepot – Pic épeiche – Ecureuil roux – Milan noir– Lucane cerf-volant
Envahissante [Fallopia japonica]
Il arrive que des espèces exotiques envahissantes, comme la renouée du Japon observée ici, colonisent rapidement l’espace disponible, empêchant l’installation d’autres espèces ou empiétant sur le territoire d’espèces existantes. Cela met en péril des espèces végétales locales et déséquilibre l’écosystème général.
Le castor d’Europe [Castor fiber]
Le castor d’Europe apprécie la présence d’une végétation arbustive et arborée riche en saules et en peupliers.
Soyez attentifs, vous pourriez bien observer par ici des indices de sa présence puisqu’il fréquente les lieux !
Attention, le dérangement (même non intentionnel) de certaines espèces, à des moments clés de leur cycle de vie, peut être critique et mettre en péril leur survie ou celle de leur descendance.
Der Wald mit den Füßen im Wasser
Die Pflanzenwelt, die im Uferbereich von Wasserläufen gedeiht, bildet den Auwald. Wenn diese Vegetation breiter ist als nur ein Streifen (ca. 10 m) und sich zu einem Wald entwickelt, der auf mehreren Dutzend bis mehreren Hundert Metern überschwemmt sein kann, spricht man von einem Schwemmwald.
Die Bäume, die man in diesem Milieu findet, können Weichholzbäume (Weide, Schwarz-Pappel) oder Hartholzbäume (Ulme, Esche) sein, die sich den Gegebenheiten der Umgebung und ihren ökologischen Vorlieben entsprechend verbreiten. So werden manche Bäume sehr nah am Wasser wachsen (im Allgemeinen die Weichhölzer) und andere weiter weg. Die Dominanz mancher Arten ermöglicht es, die Art des Waldes zu charakterisieren, in der man sich befindet: hier handelt es sich um ein Eichen- und Eschenwäldchen mit Ulmen.
Zwischen Land und Wasser
Wo sich die Lebensräume Wasser und Land überschneiden, ist die Vegetation des Schwemmwaldes sehr vielfältig und bildet ein Mosaik aus Milieus, in dem sich eine vielfältige Fauna ansiedeln kann.
Auwälder sind ein Vorteil für Wasser und Klima. Sie erfüllen zahlreiche Funktionen, die man als „ökosystemische Dienste“ bezeichnet: das sind Dienstleistungen, die die Natur kostenlos für uns erbringt.
Ein paar Beispiele:
– Auwälder absorbieren einen Teil der Wasserüberschüsse, was das Phänomen der Ufererosion bei Hochwasser reduzieren kann;
– sie stabilisieren mit ihren Wurzeln die Uferbereiche;
– sie reduzieren Verschmutzungen durch Nitrate oder Pestizide und verbessern die Qualität des Wassers.
Climat et météo
L’Alsace est un territoire où s’exprime une importante disparité climatique. Cela s’explique par la situation géographique de l’Alsace et des Vosges, qui jouent le rôle de barrière pour les précipitations et permettent à des espèces aux besoins variés de vivre sur le territoire.
Différents paysages caractéristiques se succèdent en fonction des conditions climatiques. Les forêts des hautes-Vosges au climat montagnard froid ou les pelouses sèches des collines sous-vosgiennes à tendance méditerranéenne en sont quelques exemples.
Situation d’Ensisheim :
La plaine d’Alsace centrale (de Mulhouse à Molsheim) subit l’influence des Vosges, qui forment une barrière naturelle aux perturbations atlantiques poussées par des vents dominants venant du Sud-Ouest.
En effet, au contact du massif, la masse d’air s’élève et se refroidit engendrant des précipitations abondantes sur les crêtes et le versant Ouest des Vosges. A contrario sur la face Est des Vosges, la masse d’air se réchauffe et s’assèche en s’abaissant. On nomme ce phénomène « effet de foehn ».
En l’espace de quelques kilomètres, les précipitations annuelles passent de plus de 2000 mm/an sur les crêtes vosgiennes à moins de 700 mm/an sur la plaine d’Alsace, soumise à l’effet de foehn.
La région de Colmar est particulièrement concernée puisqu’elle est l’une des villes les plus sèches de France et se trouve à seulement une vingtaine de kilomètres des Vosges où les précipitations sont abondantes. Une telle différence de précipitations sur une distance aussi courte est exceptionnelle en France !
Cela explique le développement de l’irrigation des cultures depuis plusieurs siècles
Le sais-tu ?
Météo et climat, quelle différence ?
–La météorologie étudie le temps qu’il fait et établit des prévisions de son évolution à court terme (quelques jours à quelques semaines).
-Le climat étudie l’état moyen de l’atmosphère à partir de paramètres météorologiques (moyenne de température, de pluviométrie, etc.) analysés sur une longue période.
En établissant des projections sur son évolution future, on peut connaître l’évolution de la température moyenne d’une région, la probabilité d’avoir des canicules ou des sécheresses sans pour autant prévoir exactement le temps qu’il fera le 1er janvier 2050.
- Gérardmer (675 mètres d’altitude)
Température moyenne annuelle : 8°C
Précipitations moyenne annuelle : 1700 mm - Grand ballon (1424 mètres d’altitude)
Température moyenne annuelle : 5°C
Précipitations moyenne annuelle : 1900 mm - Ensisheim * (mètres d’altitude)
Température moyenne annuelle : 11°C
Précipitations moyenne annuelle : 600 mm
1 mm = 1 litre d’eau par m² (*sur la base des données de la station météorologique de Colmar-Meyenheim)
Info ressource en eau et bonne pratique !
En Alsace, 70% de l’eau domestique provient de la nappe phréatique qui est par ailleurs la plus grande d’Europe. Avec le changement climatique cette ressource sera-t-elle encore disponible à profusion ? Changeons nos comportements pour préserver notre eau.
Changement climatique ?
Le climat de notre région a d’ores et déjà évolué depuis les dernières décennies. Il est nécessaire de prendre en compte ces changements afin de permettre l’adaptation de notre mode de vie. Particulièrement exposés, l’alimentation, les pratiques agricoles, la gestion de la ressource en eau ou encore les habitats sont des domaines où l’anticipation est essentielle.
Quelques données sur le changement climatique :
-Hausse de plus de 2°C de la température moyenne en Alsace depuis 1970.
– 2 fois plus de records de chaleur depuis le début du XXIe siècle.
– Augmentation des phénomènes extrêmes.
– Augmentation du risque de feux de forêts.
– 2 à 4 jours de gel en moins/ 10ans.
– 4 fois moins de records de froid depuis le début du XXIe siècle.
– Diminution du nombre de jours avec de la neige au sol.
A toi de jouer !
Construis ta mini-station météo en fabriquant un pluviomètre et ajoutes-y un thermomètre. En relevant les données régulièrement tu connaîtras les aléas de la météo chez toi.
Klima und Wetter
Das Elsass ist eine Gegend, die große klimatische Unterschiede aufweist. Dies lässt sich durch die geografische Lage des Elsass und der Vogesen erklären, die eine Niederschlagsbarriere bilden und es Arten mit vielfältigen Bedürfnissen ermöglichen, in dem Gebiet zu leben.
Den klimatischen Bedingungen gemäß folgen verschiedene charakteristische Landschaften aufeinander. Die Wälder der Hautes-Vosges mit kühlem Gebirgsklima oder die trockenen Wiesen der subvogesischen Hügel mit mediterraner Tendenz sind Beispiele dafür. Die Lage von Ensisheim: Die mittlere elsässische Ebene (von Mulhouse nach Molsheim) unterliegt dem Einfluss der Vogesen, die eine natürliche Barriere gegen atlantische Tiefdruckgebiete bilden, die von dominanten Winden aus südwestlicher Richtung herangetrieben werden. Wenn nämlich die Luftmasse mit dem Massiv in Kontakt kommt, steigt sie auf und kühlt sich ab, was ergiebige Niederschläge auf den Gebirgskämmen und dem Westhang der Vogesen erzeugt. Am Osthang der Vogesen hingegen erwärmt sich die Luftmasse und wird trocken, während sie sinkt. Dieses Phänomen nennt man „Föhn-Effekt“. Innerhalb weniger Kilometer variieren die jährlichen Niederschläge zwischen mehr als 2000 mm/Jahr auf den vogesischen Gebirgskämmen und 700 mm/Jahr auf der elsässischen Ebene, die dem Föhn-Effekt unterliegt.
Die Region um Colmar ist besonders betroffen: Colmar ist eine der trockensten Städte Frankreichs und liegt nur etwa zwanzig Kilometer von den Vogesen entfernt, wo die Niederschläge ergiebig sind. Eine derartige Niederschlagsdifferenz auf einer so kurzen Distanz ist in Frankreich einzigartig! Dies erklärt die Entwicklung der Bewässerung von Kulturen seit einigen Jahrhunderten.
L’épuration de l’eau par la nature
Les eaux usées d’Ensisheim sont traitées dans la station d’épuration par plusieurs mécanismes avant que l’eau ne retourne au milieu naturel.
Le passage de l’eau par nos habitations, puis son épuration en station jusqu’à son retour à la rivière est ce que l’on appelle le petit cycle (ou cycle domestique) de l’eau.
Ici, en sortie de station d’épuration, 10% de l’eau alimente le bassin qui se trouve devant vous et les 90% restants regagnent la rivière.
N’ayez crainte, au moment de sa sortie de station, l’eau est épurée et des analyses sont menées très régulièrement. Elle n’est cependant pas encore potable puisque l’eau qui nous arrive au robinet est puisée dans la nappe, il y a donc un long chemin.
Dans le bassin ou dans la rivière, l’épuration continue grâce à l’action des plantes et des micro-organismes.
L’épuration par les plantes
Les plantes et leurs racines servent de supports à de nombreux organismes microscopiques qui jouent un rôle central dans l’épuration, comme les algues et les bactéries. Ces dernières décomposent les matières organiques (polluantes pour certaines) en matières minérales assimilables par les végétaux qui produisent en contrepartie l’oxygène nécessaire aux bactéries pour se développer.
Le ragondin
Le ragondin est un rongeur originaire d’Amérique du Sud, introduit en France à partir de 1880 pour sa fourrure. Aujourd’hui considéré comme espèce exotique envahissante, il ne faut pas le confondre avec le castor d’Europe, qui a quant à lui toujours existé en France.
Quelques différences :
- Le dos du castor n’est généralement pas visible quand il nage, ou alors il est très plat contrairement au ragondin dont l’arrière-train sort plus nettement de l’eau.
- Le castor a les moustaches et le museau bruns, alors que chez le ragondin, l’ensemble est blanc !
- La queue du castor est plate, alors que celle du ragondin est arrondie, comme celle d’un gros rat !
Info ressource en eau et bonne pratique !
Puisqu’un milieu fonctionnel contenant de nombreuses plantes et micro-organismes permet d’épurer efficacement et améliore la qualité de l’eau : donnons aux rivières un petit coup de pouce !
En utilisant des produits respectueux de l’environnement et/ou biodégradables (pour la vaisselle, la lessive, etc.) nous facilitons la décomposition des substances par la nature et limitons la pollution de l’eau.
Avec les fortes chaleurs les micro-organismes de l’eau peuvent rapidement se développer ce qui peut entraîner un changement temporaire de la couleur de l’eau et l’asphyxie des poissons.
Texte de Agrionne la Libellule :
« La présence de plantes dans l’eau et sur les berges attire une faune variée ! Oiseaux, amphibiens, libellules et autres insectes peuvent ainsi s’y nourrir et s’y abriter ! »
As-tu trouvé les 5 espèces présentes sur le dessin et peux-tu les nommer ?
Réponse : 1-Libellule (Orthetrum reticulé), 2-Demoiselle (Agrion élégant), 3-Grande aigrette, 4-Grenouille verte, 5-Ragondin.
Aufbereitung von Wasser durch die Natur
Die Abwässer von Ensisheim werden in der Kläranlage von mehreren Mechanismen behandelt, bevor sie wieder ins natürliche Milieu zurückgelangen.
Der Weg des Wassers durch unsere Häuser und seine anschließende Reinigung in der Kläranlage bis zur Rückkehr in den Fluss ist das, was man als den kleinen (oder häuslichen) Kreislauf des Wassers bezeichnet.
Hier, am Ausgang der Kläranlage, versorgen 10 % des Wassers das Becken, das sich vor Ihnen befindet, die restlichen 90 % fließen in den Fluss zurück.
Keine Sorge, beim Verlassen der Kläranlage ist das Wasser gereinigt und es werden regelmäßig Analysen durchgeführt. Es ist jedoch kein Trinkwasser; das Wasser, das bei uns aus dem Hahn kommt, wird dem Grundwasser entnommen und geht folglich einen längeren Weg.
Im Becken bzw. im Fluss wird der Klärvorgang dank der Arbeit von Pflanzen und Mikroorganismen fortgesetzt.
L’Ill une rivière vivante
Les cours d’eau, qu’il s’agisse de petites rivières ou de grands fleuves, sont des milieux vivants. Leur niveau d’eau varie au cours de l’année, selon le rythme des saisons et des évènements qui les caractérisent. Ainsi, des crues parfois importantes peuvent créer des inondations tandis que les sécheresses peuvent réduire considérablement le débit en été.
Qu’est-ce qu’une crue centennale ?
Une crue centennale n’est pas une crue qui a lieu tous les cent ans, mais une crue qui a 1 chance sur 100 de se produire chaque année.
En février 1990, des précipitations intenses sur 2 jours consécutifs associées à la fonte des neiges vosgiennes ont engendré une crue impressionnante qui a touché plus de 200 communes alsaciennes.
Le 15 février 1990, un débit de 285m3/s * était enregistré à la station d’Ensisheim. Cela correspond à une crue cinquantennale mais le phénomène fut plus important sur les hauts bassins vosgiens où les débits atteignaient ceux d’une crue centennale comme pour la Lauch à Guebwiller.
* débit moyen de 58m3/s
La crue
Une crue est une augmentation généralement brusque du débit d’un cours d’eau, entraînant une élévation de son niveau.
Cette augmentation peut être la conséquence d’un apport d’eau important dû à de fortes précipitations ou à la fonte des neiges par exemple.
L’étiage
L’étiage est le niveau le plus bas qu’atteint un cours d’eau ou la période de l’année durant laquelle les niveaux d’eau sont les plus bas.
Il peut être la conséquence d’une sécheresse prolongée ou de températures élevées. Il peut également être symptomatique d’évènements liés aux saisons précédentes comme une baisse du niveau des nappes, des prélèvements en eau importants ou un hiver déficitaire en pluie.
L’inondation
Une crue ne provoque pas systématiquement une inondation.
L’inondation se produit lorsque le cours d’eau quitte son lit mineur pour occuper son lit majeur. Une inondation n’est pas forcément dommageable pour l’Homme notamment lorsqu’elle touche des zones inhabitées ou peu vulnérables.
Profil d’une rivière
Le lit mineur est l’espace linéaire dans lequel s’écoule l’eau en temps normal alors que le lit majeur est un espace plus large occupé par l’eau lors d’une inondation.
Une digue est un ouvrage construit dans le lit majeur d’un cours d’eau afin d’empêcher l’eau d’envahir une zone normalement inondable. Elle permet généralement la protection des biens et des personnes.
Texte de la Libellule :
« L’Ill est célèbre pour ses crues et les inondations qu’elle entraîne. En 1474, une inondation aurait empêché Charles le Téméraire d’envahir Mulhouse. »
Die Ill, ein lebendiger Fluss
Wasserläufe, egal ob es sich um kleine Bäche oder große Flüsse handelt, sind lebendige Lebensräume. Ihr Wasserspiegel variiert im Lauf des Jahres nach dem Rhythmus der Jahreszeiten und der für sie charakteristischen Ereignisse. So können manchmal starke Hochwasser zu Überschwemmungen führen, während Dürreperioden die Wasserführung im Sommer erheblich senken können.
Was ist ein Jahrhunderthochwasser? Ein Jahrhunderthochwasser ist kein Hochwasser, das alle hundert Jahre stattfindet, sondern ein Hochwasser, bei dem jedes Jahr die Wahrscheinlichkeit 1 zu 100 ist, dass es stattfindet.
Im Februar 1990 verursachten intensive Niederschläge an 2 aufeinanderfolgenden Tagen im Zusammenspiel mit der vogesischen Schneeschmelze ein beträchtliches Hochwasser, von dem mehr als 200 elsässische Kommunen betroffen waren.
Am 15. Februar 1990 wurde an der Messstelle von Ensisheim eine Wasserführung von 285 m3/s* aufgezeichnet. Dies entspricht einem jährlichen Risiko von 1 zu 50, aber das Phänomen war in den oberen vogesischen Becken ausgeprägter, wo die Durchflussmengen die eines Jahrhunderthochwassers erreichten, wie bei der Lauch in Gebweiler.
* durchschnittliche Wasserführung 58 m3/s
Profil eines Flusses
Das Niedrigwasserbett ist der lineare Bereich, in dem das Wasser zu normalen Zeiten fließt, während das Hochwasserbett ein breiterer Raum ist, der bei einer Überschwemmung vom Wasser eingenommen wird.
Ein Deich ist ein Bauwerk, das im Hochwasserbett eines Wasserlaufs errichtet wird, um zu verhindern, dass Wasser in eine potenziell überschwemmbare Zone eintritt. Im Allgemeinen hilft er auch, Menschen und ihr Hab und Gut zu schützen.
L’eau dans les jardins
Les jardins familiaux sont des lieux de convivialité où les actions transversales de production, de partage et d’aménagement en faveur de la biodiversité sont importantes. La ressource en eau, fluctuante, est également un enjeu majeur pour ces espaces de vie où il est question d’en améliorer le stockage et l’utilisation grâce à des techniques de jardinage plus économes en eau.
Devant vous s’étendent les jardins familiaux d’Ensisheim, gérés par l’association du même nom. Construits en 1994 sur un espace inutilisé, ils ont vocation à proposer des jardins en ville à ceux qui souhaitent cultiver leurs fruits et légumes. Chaque jardin de 3 ares dédie 70% de sa surface à la culture, les 30% restants pouvant être consacrés aux loisirs. Au fil du temps, les jardins ont évolué et les jardiniers se tournent aujourd’hui vers des pratiques plus vertueuses, largement encouragées par l’association.
Dans ce jardin idéal, de petits aménagements permettent à la faune sauvage de circuler, de s’abriter et de se nourrir, sauras-tu les retrouver sur cette image ?
Réponse : Trou dans le grillage, nichoir sur l’arbre, tas de bois pour le hérisson, bande de végétation non fauchée pour laisser un abri à la petite faune, hôtel insectes et prairie fleurie pour les pollinisateurs.
– Chaque jardin est pourvu de son récupérateur d’eau de pluie qui permet d’arroser le potager en limitant la consommation d’eau.
– Ici les arbres ont la cote ! Beaucoup ont été replantés et la plupart sont bouturés par l’association, qui pratique autant que possible la récupération pour aménager ce lieu de convivialité et de jardinage !
– Un sol riche en humus garde mieux l’eau ! S’il en manque, des apports de compost ou de fumier sont conseillés. Ici, les jardiniers compostent leurs déchets d’entretien et l’association met à disposition de l’engrais naturel pour enrichir le sol en provenance de l’aviculture installée au bout de la rue.
– Pailler permet de limiter l’évaporation, mais également de conserver plus longtemps l’humidité et la fraîcheur à la surface du sol, ce qui favorise son activité biologique. On peut utiliser des feuilles, de la paille ou du broyat !
– Privilégier des légumes peu gourmands en eau comme le panais, la rhubarbe, le poireau, ou la betterave !
Info ressource en eau et bonne pratique !
– Habituer les plantes à des arrosages espacés dans le temps, pour les forcer à développer un système racinaire plus important et pour chercher l’eau en profondeur.
– Arroser au bon moment : le matin si les nuits sont fraiches, le soir lorsque les journées sont chaudes pour limiter l’évaporation. Aux jardins familiaux, l’eau n’est accessible qu’à ces périodes pour encourager les bons gestes !
Wasser in den Gärten
Schrebergärten sind Orte der Geselligkeit, in denen übergreifende Aktionen zugunsten der Biodiversität wichtig sind.
Die unbeständigen Wasservorräte sind eine Herausforderung für diese Orte, deren Ziel es ist, die Wasserspeicherung und Gebrauch durch wassersparendere Methoden bei der Gartenarbeit zu verbessern.
Vor Ihnen erstrecken sich die Schrebergärten von Ensisheim, die vom Verein Jardins Familiaux d‘Ensisheim verwaltet werden. Sie wurden 1994 auf einer ungenutzten Fläche angelegt und sollen denjenigen, die ihr Obst und Gemüse selbst anbauen wollen, als Gärten in der Stadt dienen. In jedem der 3 Ar großen Gärten sind 70 % der Fläche dem Anbau gewidmet, die verbleibenden 30 % können zu Vergnügungszwecken genutzt werden. Im Lauf der Zeit haben sich die Gärten weiterentwickelt und die Gärtner wenden sich heute verbesserten Arbeitsmethoden zu, die vom Verein weitgehend unterstützt werden.
Au fil de la Thur et de l’Ill
L’Ill et la Thur sont deux grands cours d’eau de la région dont les bassins versants recouvrent une large partie du territoire. Vous vous trouvez ici, à la confluence de ces deux rivières, à l’endroit où la Thur se jette dans l’Ill.
La Thur
La Thur prend sa source à Wildenstein dans le Massif des Vosges et chemine sur 53 km avant de rejoindre l’Ill à Ensisheim. A Kruth, un barrage construit en 1964 régularise son débit au moment de la fonte des neiges et forme le lac artificiel de Kruth-Wildenstein. Cette retenue d’eau permet également de soutenir le débit de la rivière lors des périodes de baisse des eaux pour garantir l’activité des industries de la vallée.
L’Ill
L’Ill prend sa source dans le Jura alsacien au pied du Glaserberg et chemine sur 216 km depuis sa source jusqu’au Rhin, dans lequel elle se jette au niveau d’Offendorf au nord de Strasbourg. Lors de sa traversée de Strasbourg, l’Ill se divise en plusieurs bras et contribue à la notoriété du secteur touristique de la Petite France.
Un peu d’histoire
L’importance de l’Ill en Alsace est inscrite dans la toponymie, où le suffixe -Ill apparaît plusieurs fois : Illfurth signifie « le gué de l’Ill » tandis que Illhaeusern signifie « le village de l’Ill » et Illkirch « l’église de l’Ill » …
D’après une étymologie ancienne, Alsace (Elsaß en alémanique) signifierait « le lieu où court l’Ill » ou le « pays de l’Ill ». Bien que cette étymologie ait été contestée, elle reflète tout de même l’importance de cette rivière dans la région.
Les jumelles
Installée dans les années 80 cette sculpture réalisée par André Seiler représente deux têtes de femme, l’une pour la Thur et l’autre pour l’Ill. Elles personnifient la confluence de l’Ill et la Thur.
Le Rhin
Le Rhin est un fleuve long de plus de 1200 km. Il prend sa source dans les Alpes suisses et traverse ou côtoie 6 pays différents avant de rejoindre la Mer du Nord où il se mêle pour partie aux eaux de la Meuse.
Sais-tu quels sont les 6 pays que traverse le Rhin ?
Réponse : Suisse, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas et Liechtenstein
Info ressource en eau et bonne pratique !
L’eau apparue il y a 3 à 4 milliards d’année circule encore aujourd’hui sur Terre, sous différentes formes et à de multiples endroits, au travers du cycle de l’eau.
Attention, ce cycle est perturbé par l’Homme et ses activités, tant en quantité (prélèvements, consommation) qu’en qualité (pollution). Si on veut continuer à utiliser de l’eau de bonne qualité, il faut veiller sur cette précieuse ressource, sans la polluer ni la gaspiller !
Am Lauf der Thur und der Ill
Die Ill und die Thur sind zwei große Wasserläufe der Region, deren Einzugsgebiete einen Großteil des Gebiets einnehmen. Sie befinden sich hier am Zusammenfluss zweier Flüsse, an der Stelle, wo die Thur in die Ill fließt.
Die Thur
Die Thur entspringt in Wildenstein in den Vogesen und fließt 53 km dahin, bevor sie in Ensisheim in die Ill mündet. In Kruth (dt. Krüt) reguliert ein 1964 erbauter Staudamm ihre Durchflussmenge zum Zeitpunkt der Schneeschmelze und bildet den Krüt-Wildensteiner Stausee. Diese Zurückhaltung von Wasser ermöglicht es auch, in Zeiten mit sinkendem Wasserspiegel die Durchflussmenge des Flusses aufzustocken, um die industriellen Tätigkeiten im Tal aufrechtzuerhalten.
Die Ill
Die Ill entspringt im elsässischen Jura am Fuß des Glaserbergs und fließt von ihrer Quelle aus 216 km bis zum Rhein dahin, in den sie auf der Höhe von Offendorf nördlich von Straßburg mündet. Auf ihrem Weg durch Straßburg teilt sich die Ill in mehrere Arme und trägt damit zur Berühmtheit des touristischen Stadtteils „La Petite France“ in Straßburg bei.
Les étangs de pêche
Les étangs sont des milieux principalement créés par l’Homme pour les activités de loisirs comme la pêche.
Ici, les étangs sont situés sur une ancienne gravière, exploitée pour l’extraction de matériaux pendant l’après-guerre (1950-1960) et transformée en étangs par la suite. L’alimentation en eau est assurée par des vannes qui permettent, si besoin, de faire l’appoint depuis la Thur.
Chaque année, l’association de pêche Les Etangs de la Thur réalise un comptage des poissons présents dans les étangs à l’aide d’un petit bateau équipé d’une sonde (caméra). Connaître le nombre de poissons présents dans chaque étang et leur répartition entre les différentes espèces permet de gérer le cheptel et l’apport en fonction des poissons présents. Une densité trop importante ou un déséquilibre dans la répartition des espèces peut représenter un problème pour le fonctionnement de l’étang.
Les étangs sont des espaces propices au rassemblement, à la convivialité et à la détente mais au-delà de cette vocation de loisir, ils peuvent également être un milieu riche de vie qui peut se prêter à l’observation de la biodiversité. Ils sont bordés d’arbres ou de milieux boisés qui servent d’abris aux passereaux, hérons cendrés et autres oiseaux.
Sur l’eau, les anatidés (canards, cygnes) viennent profiter du calme pour se nourrir ou se reposer. Sur les berges (si elles sont suffisamment douces) peut se développer une végétation herbacée adaptée à l’installation d’insectes comme les superbes libellules et demoiselles que vous verrez peut-être virevolter en un balai coloré à la recherche du lieu de ponte idéal.
La zone est constituée de 2 étangs avec sur chacun une « zone réserve » matérialisée par une ligne de bouées. La pêche n’est pas autorisée à cet endroit, ce qui permet aux poissons de s’y abriter et surtout d’y frayer.
Une frayère est un lieu de reproduction pour les poissons, une zone adaptée à la ponte et au développement des œufs et des alevins.
Texte de la Libellule : « A l’aide de la liste ci-dessous, nomme chaque poisson sur l’illustration »
Chevesne, perche, brochet, sandre, carpe, gardon, rotengle, esturgeon, truite.
Réponse : 1 – rotengle, 2 – gardon, 3 – brochet, 4 – carpe, 5 – chevesne, 6 – esturgeon, 7 – sandre, 8 – truite
Die Angelweiher
Weiher sind eine Umgebung, die hauptsächlich vom Menschen angelegt wird, um Freizeitaktivitäten wie Angeln zu ermöglichen.
Hier liegen die Weiher in einer ehemaligen Kiesgrube, die in der Nachkriegszeit (1950-1960) zum Abbau von Materialien genutzt und danach in ein Weihergebiet umgewandelt wurde. Die Wasserzufuhr erfolgt über Schleusentore, mit deren Hilfe bei Bedarf von der Thur aus Wasser zugeführt werden kann.
Jedes Jahr führt der Fischereiverein Les Etangs de la Thur mit Hilfe eines kleinen, mit einer Sonde (Kamera) ausgestatteten Bootes eine Zählung der in den Weihern vorhandenen Fische durch. Wenn man weiß, wie viele Fische in jedem Weiher vorhanden sind und wie sie sich auf die verschiedenen Arten verteilen, kann man den Bestand und die Zufuhr entsprechend den vorhandenen Fischen steuern. Eine zu große Dichte oder ein Ungleichgewicht zwischen den Arten kann für das Funktionieren des Weihers ein Problem darstellen.
Die Weiher sind zwar Orte des Beisammenseins, der Geselligkeit und der Erholung, über diese Freizeitzwecke hinaus aber können sie auch eine mit Leben erfüllte Umgebung sein, in der man die Artenvielfalt beobachten kann. Sie werden von Bäumen oder bewaldeten Lebensräumen gesäumt, die Spatzen, Graureihern und anderen Vögeln Unterschlupf bieten.
Auf dem Wasser genießen Entenvögel (Enten, Schwäne) die Ruhe, um Nahrung zu suchen oder sich auszuruhen. An den Ufern (wenn sie günstige Bedingungen bieten) kann sich eine krautige Vegetation bilden, die die Niederlassung von Insekten begünstigt, zu denen auch die wunderschönen Libellen und Wasserjungfern gehören, die Ihnen vielleicht begegnen werden, wenn sie in einem bunten Tanz auf der Suche nach einem geeigneten Legeplatz sind.